Dans le monde du fret d’aujourd’hui, le suivi et la traçabilité sont la norme pour créer une visibilité en temps réel.

Pour garantir la conformité du suivi, les conducteurs européens doivent télécharger un grand nombre d’applications de suivi différentes. Cela peut entraîner une baisse des taux d’adoption et d’utilisation car l’installation, l’enregistrement et l’embarquement peuvent prendre du temps. Rubiwin, la plateforme de Redspher pour les transporteurs, était à la recherche d’une alternative conviviale pour les conducteurs et les transporteurs afin d’assurer une conformité de suivi à 100 %.

Rubiwin a trouvé la solution parfaite et est heureux d’annoncer son partenariat avec ZeKju.

ZeKju offre une solution de suivi numérique, sans application et conforme à la GDPR avec un haut degré de flexibilité. Elle se connecte parfaitement aux applications de messagerie populaires et largement utilisées telles que Telegram, Viber et WhatsApp. La technologie élimine la nécessité pour les conducteurs d’installer une autre application de suivi sur leur téléphone ou tout autre logiciel supplémentaire pour les répartiteurs.

ZeKju permet aux conducteurs d’adopter et de commencer à utiliser le suivi GPS de manière rapide et efficace. Via leur messagerie préférée, ils peuvent facilement partager leur position exacte, communiquer par chat et partager numériquement des images de documents de transport.

Les transporteurs qui ne disposent pas de systèmes télématiques appropriés peuvent désormais communiquer automatiquement leur position via l’application. Toutes les informations sont acheminées via les serveurs sécurisés de ZeKju afin de garantir la gestion de la confidentialité et la sécurité des données. La solution ZeKju contribue au processus de numérisation de bout en bout de la plateforme Redspher. Par exemple, les transmissions numériques des documents de transport peuvent être organisées directement du conducteur vers la plateforme de transport Rubiwin.

Tim Moonen, gestionnaire de flotte chez Rubiwin, déclare :

« Avec ZeKju, nous sommes maintenant en mesure d’offrir une solution de suivi sans application à nos transporteurs et conducteurs, à côté de nos applications Easy2Trace et Shippeo. ZeKju est très facile à mettre en œuvre et le conducteur en a le contrôle total. En même temps, cette solution clé contribue à l’obtention d’une vue complète du suivi en temps réel.
ZeKju est entièrement intégré dans le système TMS de Rubiwin, créant une expérience utilisateur transparente pour les dispatchers de Redspher.

Max-Alexander Borreck, cofondateur de ZeKju, commente :

« Nous sommes très heureux de travailler avec Redspher ! Dès le premier jour, l’équipe de Redspher a été convaincue par la vision de ZeKju d’une digitalisation de l’exécution des transports sans application. Ensemble, nous avons développé une solution qui aidera à combler les lacunes en matière de visibilité pour les clients de Redspher ».

Les entreprises et les nations cherchent à devenir plus résistantes et à sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement. Les perturbations mondiales de ces deux dernières années montrent la fragilité de la délocalisation. Des semi-conducteurs aux matériaux agricoles et aux denrées alimentaires, les pénuries ont touché tous les secteurs. Afin de privilégier la résilience de la chaîne d’approvisionnement par rapport aux coûts, de nombreuses entreprises envisagent de recourir à la délocalisation : la délocalisation de proximité et la délocalisation amicale. Que signifient ces termes et permettront-ils de remédier aux faiblesses des chaînes d’approvisionnement ?

La délocalisation

Tout a commencé avec la délocalisation dans les années 1960, lorsque les entreprises ont commencé à transférer leurs activités opérationnelles (principalement la fabrication) vers d’autres pays ou à l’étranger. Grâce à ce modèle d’exploitation, les entreprises ont transféré tout ou partie de leurs activités à l’étranger afin de réduire les coûts et d’augmenter les marges bénéficiaires. La délocalisation s’explique principalement par des coûts de main-d’œuvre moins élevés (accès à une main-d’œuvre plus nombreuse), une plus grande proximité des matières premières et des politiques gouvernementales et réglementaires plus favorables. Ce fut le début de la mondialisation économique, dans laquelle les entreprises produisaient et achetaient des produits là où les coûts étaient faibles. Et dans un monde où les marchandises peuvent être transportées plus rapidement et à moindre coût. Les nombreuses perturbations de la chaîne d’approvisionnement survenues au cours des deux dernières années et demie vont-elles provoquer le mouvement inverse ?

Ces perturbations ont mis en évidence les inconvénients de la délocalisation – avec des chaînes d’approvisionnement longues et complexes. Afin de surmonter ces vulnérabilités, de nombreuses entreprises ainsi que des gouvernements tentent de retrouver une certaine résilience par le biais de politiques, d’incitations et de la révision des processus actuels. Selon un article de Deloitte, de nombreuses entreprises envisagent de relocaliser leurs chaînes d’approvisionnement critiques.

Qu’est-ce que la relocalisation ?

La relocalisation est également connue sous les noms de nearshoring, inshoring et backshoring. C’est le contraire de la délocalisation. La relocalisation est apparue comme une stratégie alternative pour les entreprises qui ramènent leurs opérations dans le pays d’origine ou à proximité de celui-ci, raccourcissant ainsi leur chaîne d’approvisionnement et atténuant les risques. Les chaînes d’approvisionnement plus courtes sont plus faciles à gérer et plus durables. Le fait de rapatrier au moins une partie de la fabrication ou de la confier à des fournisseurs locaux offre plus de souplesse et de contrôle. Les entreprises sont désireuses d’accroître leur résilience, même si cela doit se faire au détriment de l’efficacité.
Mais toutes les chaînes d’approvisionnement ne peuvent pas être réorganisées. C’est le cas, par exemple, des ressources rares critiques qui ne peuvent être obtenues qu’en quelques endroits dans le monde, comme le lithium pour les batteries des véhicules électriques. Ou encore les connaissances et les équipements spécialisés pour la fabrication des semi-conducteurs. Enfin, certaines industries sont tout simplement trop complexes pour être reproduites localement, comme l’électronique.

La délocalisation amicale

Il est important d’atténuer les risques de rupture de la chaîne d’approvisionnement à partir d’un seul pays source et de reconstruire des relations stratégiques. C’est pourquoi les pays cherchent à établir un réseau de fournisseurs de confiance issus de pays amis et stables (ayant des intérêts stratégiques et géopolitiques similaires), appelé « friend-shoring » (délocalisation amicale). En complétant les chaînes d’approvisionnement nationales par un ensemble diversifié de fournisseurs internationaux de confiance, les pays peuvent améliorer leur résilience. Selon un article du Wall Street Journal, les pays du monde entier recherchent des voies d’approvisionnement amicales. Il s’agit d’un « nouveau type de commerce mondial, qui limite le commerce à un cercle de nations de confiance ».

Le reshoring et le friend-shoring sont-ils la solution ?

En général, les chaînes d’approvisionnement évoluent en permanence. Selon un article d’ING, les événements mondiaux passés montrent une tendance à l’autosuffisance. De même, les récentes réglementations, telles que la loi sur la diligence raisonnable dans la chaîne d’approvisionnement préparée par l’UE, semblent favoriser le concept de délocalisation amicale.

Toutefois, en général, il semble que l’on s’oriente vers une diversification de l’offre. Il est devenu plus important d’augmenter le nombre de fournisseurs dans différents pays pour des raisons de sécurité. Même si cela implique des coûts supplémentaires et la perte d’un avantage concurrentiel.

Selon ING, l’Europe et les États-Unis prendront davantage d’initiatives en matière d’autosuffisance afin de réduire les risques et de diversifier les approvisionnements, principalement dans les secteurs stratégiques. Des transferts d’approvisionnement de la Chine vers d’autres pays asiatiques sont en cours, de même que des stratégies de constitution de stocks plus nombreuses en rapport avec le modèle « juste au cas où ».

Que peuvent faire les entreprises pour diversifier leurs fournisseurs ?

Les entreprises et les gouvernements peuvent prendre les mesures suivantes pour renforcer leur résilience :

Recueillir des données sur la chaîne d’approvisionnement : rassemblez et surveillez les données de votre chaîne d’approvisionnement du début à la fin afin d’améliorer la visibilité. Évaluer les fournisseurs depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’au produit ou service final. Cette vue d’ensemble vous aidera à mettre en évidence les éventuels points faibles et facilitera la prise de mesures de précaution.
Faites appel à plusieurs fournisseurs de transport pour répartir les risques et garantir la flexibilité. Couvrez à la fois vos besoins de transport réguliers et vos expéditions sensibles au facteur temps. Faites appel à des services de transport spécialisés dans les délais critiques.
Adopter les plateformes numériques : pour faciliter le suivi numérique et en temps réel ainsi que la transparence. Les plateformes numériques vous permettent de rechercher et de comparer les solutions de transport disponibles en temps réel. Dans le même temps, vous pouvez recueillir des données pertinentes sur vos expéditions passées, ce qui crée de la transparence et une visibilité totale.
Gestion des stocks « juste à temps » : constituez des stocks de précaution ou diversifiez vos fournisseurs afin d’être prêt en cas de pénurie ou de perturbation.
Si vous êtes à la recherche d’une plateforme numérique facile à utiliser qui vous permette de trouver, de comparer et de suivre les fournisseurs de transport, n’hésitez pas à consulter les services de notre portail pour chargeurs. La plateforme offre visibilité et flexibilité à votre chaîne d’approvisionnement, quels que soient les changements.

Lorsqu’il a rejoint l’entreprise, Philippe avait le « pressentiment » qu’elle avait un énorme potentiel. Il savait que la demande de transport urgent et à la demande pour les entreprises était en plein essor. Un nouveau marché émergeait dans le domaine du fret haut de gamme grâce à la production juste à temps, ce qui signifiait que les entreprises exigeaient de plus en plus que les matières premières arrivent exactement au moment où elles étaient nécessaires.

« C’était encore une nouveauté dans le monde du transport, un nouveau service », explique Philippe. « Nous travaillions pour de gros clients, ce qui était vraiment un rêve. Ma devise était la suivante : si nous travaillons avec des champions, nous deviendrons des champions.

Arriver vite, payer vite

Grâce à son accès à un réseau de 15 000 transporteurs, Redspher est en mesure de servir de grands clients tels qu’Airbus, Volkswagen, Renault, Bosch et Continental. Cependant, plutôt que de posséder sa propre flotte, Redspher a développé des centaines de partenariats de longue date avec des manutentionnaires et d’autres agents de livraison, ce qui rend sa flotte légère et très adaptable.

Redspher sert ses clients, actifs dans le commerce de détail, l’automobile et diverses autres industries, par l’intermédiaire d’un réseau de bureaux locaux dans tous les pays de l’UE et les régions adjacentes comme l’Afrique du Nord, la Turquie et la Russie, où environ 600 professionnels du transport offrent des solutions de transport sur mesure pour soutenir la continuité des usines de production tout en agissant en tant que partenaire de service de haute qualité pour améliorer l’expérience des clients finaux.

Le principal argument de vente de l’entreprise est sa capacité à être présente partout en Europe en quelques heures ; les clients savent que s’ils ont besoin d’une livraison rapide, Redspher dispose du réseau nécessaire. « Nous jouissons d’une excellente réputation sur notre marché », sourit Philippe.

« Nous respectons nos engagements avec nos partenaires. Nous ne leur payons pas le meilleur prix du marché, mais nous payons vite et de manière fiable, et dans le transport, il s’agit avant tout de faire des affaires et d’être payé. Il semble évident qu’il faut payer de manière fiable, mais ce n’était pas une pratique courante sur le marché il y a 20 ans. Depuis, nous avons beaucoup progressé dans ce domaine ».

Redspher offre également à ses transporteurs un soutien et des conseils pour les aider à devenir plus compétitifs. « Nous les avons aidés en nous développant nous-mêmes, et maintenant nous nous concentrons davantage sur l’aide directe à nos partenaires pour qu’ils se développent, deviennent plus efficaces et obtiennent de meilleures performances », explique-t-il.

La principale stratégie de croissance de l’entreprise est de devenir la plateforme de référence pour la livraison à la demande dans les pays où elle opère. Le passage à la numérisation, explique Philippe, a été amorcé au sein de l’organisation il y a deux ans et continue d’être une priorité majeure dans son agenda quotidien.

Nous jouissons d’une excellente réputation sur notre marché.

« La numérisation remodèle absolument notre marché et le paysage concurrentiel », confirme-t-il. « La transformation de notre marché, sous l’effet des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), est en train de changer la donne.

Se changer soi-même d’abord

Tout au long de son histoire, Redspher a fonctionné comme un groupe de personnes soutenues par des logiciels. En devenant une plateforme, l’entreprise renverse cette situation, en mettant au premier plan des outils et des logiciels faciles à utiliser, et en les soutenant par des personnes. « Ce redressement est absolument le plus grand défi que nous ayons eu à relever au cours de notre histoire », admet Philippe.

« Je suis convaincu que si nous ne réussissons pas, nous ne continuerons pas à nous développer. C’est la seule façon d’avoir un grand avenir dans notre niche du marché de la logistique ». Selon Philippe, le changement de la gouvernance de l’organisation – d’un système plus traditionnel à un système qui est en concurrence avec des startups et des entreprises technologiques – est quelque chose qui commence au plus haut niveau. « Pour tout changer de la sorte, il faut d’abord se changer soi-même. Vous devez être à la tête de la transformation. Il faut avoir une grande vision de l’avenir », explique-t-il.

« Vous devez être réellement impliqué dans la transformation, et vous ne pouvez pas la déléguer à un comité ou à un manager. C’est ce qui est le plus difficile : se demander : « Quel est votre avenir ? Quel est votre rôle ici ? »

Travailler chez Redspher a déjà changé Philippe en tant que leader. Il a travaillé dans le secteur bancaire, où il a appris un style de gestion plus rigide et hiérarchique. Ici, il a pu apporter une valeur ajoutée grâce à cette approche structurée et disciplinée, tout en apprenant de ses collègues à être plus créatifs.

« Le monde des transports était, comparativement, vraiment démodé, axé sur le papier et informel. Ce fut un grand choc », se souvient Philippe. « J’ai apporté un peu plus de structure au groupe et, en même temps, le groupe m’a appris à être plus un entrepreneur et moins un gestionnaire.

L’innovation frugale

Pour soutenir l’esprit d’entreprise au sein de la société, Redspher offre à son personnel la possibilité de devenir actionnaire. Un cinquième d’entre eux possèdent aujourd’hui des actions de l’entreprise, et ils sont régulièrement encouragés à se comporter comme des entrepreneurs, en mettant l’accent sur l’innovation frugale.

La numérisation transforme radicalement notre marché et le paysage concurrentiel.

En associant le personnel à la réussite de l’entreprise et en recherchant de nouvelles solutions sans augmenter les coûts, Redspher s’assure de rester souple, fiable et compétitif alors qu’il subit une transformation majeure. Cela signifie qu’elle reste prête à faire face à l’imprévisibilité d’un marché de plus en plus dynamique.
« Nous voulons faire plus pour nos clients avec moins de moyens », explique Philippe. « C’est ce qui nous a permis d’apporter des solutions innovantes à nos clients tout en étant plus compétitifs. Sur le marché du transport, la compétitivité est un élément absolument essentiel et souhaité par nos clients. »

Au cours de ses 40 années d’existence, Redspher s’est toujours concentré sur l’innovation et l’auto-réinvention en fonction de l’évolution des besoins de ses clients. Ayant débuté en tant que transporteur régional en 1981, le groupe a évolué pour devenir le premier transitaire européen de premier plan au cours des années 90 et au-delà. Poussé par la révolution technologique, le groupe a entamé sa transformation numérique il y a 4 ans en automatisant ses activités d’expédition tout en créant ses propres startups sur de nouveaux marchés et secteurs verticaux. Au cours des 12 derniers mois, Redspher a rassemblé les différentes connaissances et expertises au sein d’une plateforme numérique transparente de bout en bout.

Redspher dessert des expéditeurs actifs dans le commerce de détail, l’automobile, l’aérospatiale et la défense, ainsi que dans d’autres secteurs. « La force de la plateforme réside dans le fait que chaque expéditeur peut choisir la manière dont il souhaite travailler avec nous », déclare Philippe Higelin, président de Redspher. Outre son activité traditionnelle d’expédition, Redspher a constaté une forte évolution dans le choix des expéditeurs vers l’expédition numérique et les solutions de place de marché. « La plus grande différence entre l’expédition et une plateforme est le fait qu’aujourd’hui les expéditeurs et les transporteurs sont nos clients. Par conséquent, en 2021, nous avons déployé des efforts considérables pour développer des outils et des solutions qui permettent aux transporteurs de faire plus d’affaires d’une manière plus efficace », poursuit M. Higelin. Cela s’est traduit par une forte croissance de la plateforme pour Redspher.

Une année exceptionnelle pour les chaînes d’approvisionnement

Depuis 20 ans que je suis actif dans le secteur du transport, je n’ai jamais connu un déséquilibre aussi important entre l’offre et la demande qu’en 2021, déclare M. Higelin. Avant 2021, le marché était plus équilibré et les chargeurs pouvaient planifier une chaîne d’approvisionnement allégée. Les conditions ont changé rapidement l’année dernière et, par conséquent, les problèmes de nos expéditeurs aussi. La plateforme a aidé avec succès les expéditeurs à gérer les expéditions imprévues et/ou urgentes, en surmontant les retards inattendus grâce à notre réseau de transporteurs conformes.

Plusieurs secteurs ont été confrontés à une demande volatile due à des ruptures d’approvisionnement et à une pénurie croissante de chauffeurs en Europe. Ceci a conduit à une croissance de 20% des demandes spot sur la plateforme Redspher. Par conséquent, la valeur brute des marchandises a augmenté de 25 % au cours des 12 derniers mois. Cela montre une augmentation du prix du marché dans des circonstances de marché aussi dynamiques. La vente au détail et le commerce électronique ont joué un rôle déterminant dans cette croissance, bénéficiant de l’évolution du comportement des consommateurs au cours des deux dernières années.

En 2021, la plateforme Redspher a facilité 1,2 million de livraisons à la demande et 75 % de l’offre et de la demande se sont rencontrées de manière numérique.

Les expéditeurs et les transporteurs tentent de reconstruire des chaînes d’approvisionnement résilientes et agiles grâce à la transformation numérique, ce qui a entraîné une forte évolution de la connexion de la plateforme aux systèmes ERP/TMS des expéditeurs via les EDI et les API. En conséquence, plus de 20 % des transactions ont été établies par le biais d’une communication machine à machine de bout en bout en 2021.

Une plateforme incontournable pour les transporteurs
La plateforme offre également un large éventail de solutions pour les transporteurs. Elle fonctionne comme un système complet de gestion des transports qui gère les applications de conformité, de qualité, de paie et de facturation. Les transporteurs en règle ont accès à toutes les expéditions de la plateforme partout en Europe, ce qui leur permet de développer leurs activités et d’éliminer les kilomètres à vide. « Au cours du premier trimestre 2022, nous continuerons à développer de nouvelles fonctionnalités pour les transporteurs afin de rendre leur travail encore plus efficace », explique Philippe.

Perspectives pour 2022
On s’attend à ce que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale se poursuivent en 2022. Ces conditions très fluctuantes exigent de repenser les stratégies actuelles de la chaîne d’approvisionnement. Le marché devra investir dans des solutions numériques intelligentes qui offrent une vision en temps réel de la capacité du marché et de la visibilité de la chaîne d’approvisionnement. C’est exactement la promesse de la plateforme Redspher. Si vous le souhaitez, ces solutions peuvent être accompagnées d’une assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par des experts en transport, ce qui permet d’offrir la meilleure expérience client du marché.

Jan Schüller, responsable de la franchise
Redspher a initié le système de franchise Flash pour favoriser l’expansion géographique ainsi que l’expansion de la densité du réseau sur ses marchés existants. « Le projet, qui a débuté en 2019 en tant que preuve de concept avec seulement neuf personnes impliquées à l’époque, a dépassé toutes les attentes et est maintenant un réseau croissant de 18 unités de franchise réparties dans neuf pays différents (Russie, Ukraine, Slovénie, Croatie, Turquie, Maroc, Tunisie, République tchèque et Serbie). Au total, 51 personnes travaillent dur chaque jour pour développer l’empreinte locale de Flash », déclare Jan Schüller, responsable de la franchise, ravi de l’évolution positive de la nouvelle division commerciale. Les nouveaux marchés qui ont été ajoutés au cours de la deuxième année pandémique 2021 sont l’Ukraine, la Serbie, la République tchèque et la Tunisie, où les clients sont maintenant servis localement avec des lignes de communication plus courtes.

 » Grâce au réseau de franchise Flash, la marque Flash se développe plus rapidement dans plusieurs nouvelles régions et pays. Nous bénéficions notamment de l’expertise des franchisés sur le marché local, qui est complémentaire des marchés internationaux et plus vastes qui constituent le périmètre d’origine de Flash. Les clients locaux, quel que soit leur pays, apprécient de travailler avec des contacts locaux, tandis que les personnes de contact dans les grandes organisations industrielles apprécient les avantages de l’approvisionnement global et la gestion des comptes pour leurs services de livraison à la demande. La croissance continue de la présence locale nous permet d’atteindre un niveau de service cohérent. En outre, grâce à notre présence locale dans ces régions, nous offrons souvent des délais de réponse et d’enlèvement plus rapides », souligne M. Schüller.

 » Pour Flash, un aspect important est de trouver les bons partenaires : des entrepreneurs dignes de confiance, passionnés de logistique et désireux de développer leur activité », poursuit M. Schüller. Pour le franchisé, le choix du bon franchiseur est bien sûr crucial. « Nous bénéficions des synergies avec Flash et Redspher en termes de réseau établi, de portefeuille de clients considérable, de solutions informatiques éprouvées, d’outils de formation, de systèmes de suivi et de traçabilité contrôlés par application, de processus stables développés sur une longue période et bien plus encore « , résume Hakan Ertemel, Master franchisé Turquie.

 » Nous sommes désormais en mesure de participer à des appels d’offres de grande envergure, d’offrir des solutions standardisées, tout en prouvant notre expertise locale », poursuit M. Ertemel.

Grâce à la plateforme d’apprentissage en ligne Genius Academy, propre à l’entreprise, les nouveaux franchis

La combinaison de phénomènes qui a fait grimper les prix du transport de marchandises en Europe comprend la pénurie d’équipements et de conducteurs, l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre et une forte hausse des prix des carburants et d’autres produits de base. Plusieurs instances économiques et analystes prédisent que nous n’avons pas encore atteint le sommet et nous manquons d’une vision commune et d’une certitude quant aux facteurs qui se réguleront d’eux-mêmes et à ceux qui sont là pour rester », déclare Gianni Maes, directeur général des ventes.

Nous pouvons comparer le secteur à un écosystème composé de plusieurs parties prenantes, allant des expéditeurs aux transitaires, en passant par les transporteurs et leurs chauffeurs. Au cours d’une longue période de prospérité économique, l’accent a été mis sur l’optimisation des coûts, et ce sont les niveaux inférieurs de l’écosystème qui ont le plus souffert.

En conséquence, la profession de chauffeur est devenue moins attrayante, ce qui a entraîné une pénurie de près d’un demi-million de chauffeurs dans l’UE. Les transporteurs sont confrontés à d’autres augmentations des coûts d’exploitation liées aux prix du carburant à la pompe, à l’augmentation des coûts liés à leur équipement et aux nouvelles exigences légales mises en œuvre conformément au paquet mobilité de l’UE.

En raison de l’incertitude à moyen et long terme de ces effets, nous sommes convaincus que seule une coopération constructive et étroite entre les expéditeurs et les transitaires nous permettra de traverser cette période difficile. Comme la principale préoccupation des expéditeurs est de maintenir leurs activités, nous avons récemment constaté une évolution vers l’expédition au comptant afin de garantir la capacité au meilleur prix possible en ce moment.

Comment Redspher peut-il aider les expéditeurs et les transporteurs aujourd’hui et à l’avenir ?

Sur la plateforme de Redspher, nous offrons aux expéditeurs un accès direct à nos transporteurs conformes et traçables qui proposent leurs solutions dans les minutes qui suivent la publication de leur demande et le choix peut être fait en mettant en balance le prix et le temps de transit.

Sur la place de marché privée de Redspher, les expéditeurs peuvent ajouter leurs propres transporteurs à la liste des fournisseurs invités afin d’obtenir encore plus de solutions. Depuis le début du mois, plus de 70 % de toutes les demandes ont reçu plus d’une solution, et dans 84 % des cas, la demande s’est également transformée en réservation.

Grâce à ces deux modèles commerciaux, Redspher permet aux expéditeurs de bénéficier d’un processus rapide et efficace qui leur permet de connaître en un clin d’œil les options qui s’offrent à eux pour répondre à leurs besoins de livraison inattendus.

Une hausse des transactions digitales de 76% sur le 1 er trimestre 2022 comparé à 2021

Promu Directeur Général de Redspher en pleine crise pandémique, Jean-François Collenot
a dû faire face à de nombreux autres défis, qu’ils soient économiques, géopolitiques ou
environnementaux. Dans ce portrait, il souligne que la résilience de Redspher réside dans
sa proactivité. En effet, l’entreprise a su dès 2015 miser sur la digitalisation tout en
intégrant les enjeux écologiques. Une adaptabilité qui en fait aujourd’hui la plateforme de
livraison à la demande la plus fluide d’Europe.

Jean-François Collenot, un spécialiste de la logistique aux commandes de l’exécutif

La nomination de Jean-François Collenot au poste de Directeur Général de Redspher en novembre 2020 est venu comme un point d’orgue dans la carrière de cet expert de la logistique. En effet, Jean-François Collenot a toujours travaillé dans le secteur du transport avec une expérience de plus de vingt ans dans le milieu.

Ainsi, il a commencé dans la fin des années 1990 en tant que Manager chez Taxicolis, alors leader dans le transport urgent personnalisé. Pour ce groupe, il fut notamment en charge de l’entité Chronopost en tant que Manager Régional pour le sud de la France.

En 2008, alors que Taxicolis est acquise par Flash (renommé Redspher en 2018) en pleine récession économique mondiale, Philippe Higelin, Président et Fondateur de Redspher, le nomme Responsable Opérationnel de Taxicolis pour gérer l’intégration de l’entité au groupe et gérer l’accompagnement de la transition.

Durant treize années, Jean-François Collenot fut successivement au sein du groupe Redspher Directeur Pays France, puis Directeur Général du secteur Automobile et Industrie pour l’Europe et enfin Directeur Général de Flash pour tous les secteurs. Sa nomination en novembre 2020 en tant que Directeur Général de Redspher scinde les décisions du groupe en deux parties : d’une part, Philippe Higelin se concentre sur l’aspect stratégique ; d’autre part, Jean-François Collenot s’occupe de la partie exécutive

Redspher : une vision proactive des tendances du marché de la logistique

Jean-François Collenot a été confronté à de nombreuses crises durant ses premières années de mandat en plus de la crise liée au Covid-19, comme la pénurie des composants électroniques et des câbles, le conflit russo-ukrainien et la hausse du prix du carburant. Cependant, Redspher n’a pas attendu les crises pour anticiper les évolutions du secteur. Ainsi, dès 2015, Redspher mettait déjà en place une plateforme car la société avait conscience de l’importance du digital pour ambitionner un développement à l’international. Aujourd’hui, ce sont 80% des commandes qui sont passées via la plateforme, et 50% des transports mettent directement le chargeur en contact avec le transporteur sans aucune intervention des équipes de Redspher.

L’ambition principale de Redspher est de devenir une entreprise référente dans l’écosystème du « time sensitive », soit réussir à gérer l’urgence en amont et en aval de la production, et ce en toute confiance et transparence. Une ambition permise par un investissement constant : 6% du revenu net de Redspher est réinvesti en Recherche & Développement chaque année.

« Mon expérience étendue dans le secteur de la logistique et mon évolution progressive au sein du groupe Redspher m’ont permis d’aborder avec efficacité les différentes crises auxquelles le groupe a été confronté. Cependant, nous gardons toujours en tête l’importance de l’anticipation des évolutions du secteur, pour entraîner nos confrères vers des solutions plus adaptées aux nouvelles attentes des transporteurs et expéditeurs tout en ayant un niveau d’exigence élevé de respect de l’environnement »Jean-François Collenot, Directeur Général de Redspher

Redspher : l’environnement et la digitalisation au cœur de la stratégie du groupe

Face aux problèmes actuels des chaînes d’approvisionnement mondiales, cette digitalisation croissante du secteur de la logistique et du transport donne aux expéditeurs plus de transparence et de visibilité sur leurs processus, leurs coûts et leur permet de devenir plus résilients. Cette poussée du digital se traduit par une forte augmentation des demandes et des réservations numériques pour les expéditions sur le marché spot.

Sur sa plateforme digitale, Redspher constate une forte croissance de son trafic avec :

• Une hausse des transactions de 76% sur le 1er trimestre 2022 comparé à l’an passé
• Une croissance de son activité de 21% par rapport au 4ème trimestre de 2021 avec les clients utilisant sa plateforme, malgré le contexte économique difficile

Accessible à tout moment, le Shipper Portal de Redspher permet aux chargeurs d’indiquer en quelques minutes leurs besoins en matière d’expédition et de recevoir des solutions de la part de transporteurs de toute l’Europe dans un délai très court. En outre, ils ont accès en temps réel à leurs données de transport et à l’état d’avancement de leurs expéditions. Parallèlement, la plateforme du côté des transporteurs permet à ces derniers de proposer leur flotte aux demandes d’expédition correspondant à leur emplacement et à leurs véhicules. Les transporteurs et les conducteurs optimisent ainsi la capacité de leur flotte et évitent les kilomètres vides.

Pour garantir et sécuriser les transactions numériques sur sa plateforme, Redspher propose à ses clients et transporteurs :

• Un accès en temps réel à la plus grande capacité de transport d’Europe.
• Un aperçu rapide, efficace et transparent des options d’expédition.
• Une traçabilité et le suivi des transports en temps réel.

La transition écologique

Outre la numérisation du secteur, le groupe a fait du respect de l’environnement un enjeu stratégique majeur. Forte de multiples certifications (ISO 14001:2015, 3ème étoile du programme Lean & Green et médaille d’or Ecovadis) la société a lancé un large éventail d’initiatives afin de réduire l’empreinte carbone de ses équipes mais aussi pour engager les transporteurs sur la voie de la transition écologique. Cette stratégie a différents niveaux lui a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de son activité de plus de 25% entre 2017 et 2019. Très vigilant à l’impact du dernier kilomètre, le groupe Redspher entend poursuivre ses efforts en obtenant la 4^ème étoile Lean & Green, avec pour objectif d’atteindre une réduction de CO2 de 55% d’ici 2030.

Comment l’inflation impacte-t-elle les transporteurs que vous mettez en relation avec des chargeurs sur votre plateforme ?

Un coût de transport est constitué pour un tiers des coûts du gazole, un tiers des coûts du véhicule et ses équipements et un tiers des coûts liés à l’organisation et aux chauffeurs. Les prix du carburant ont augmenté de 27 % depuis le début de l’année. En ce qui concerne le coût des véhicules, sous l’effet des pénuries de composants, les constructeurs se sont concentrés sur leurs produits les plus rentables. Sur les quatre premiers mois de l’année, nous avons donc constaté des augmentations dans les contrats de location ou de leasing sur deux ou trois ans allant de +25 % et +40 %. Pour ce qui est du coût des chauffeurs et de l’organisation, la pénurie de main d’œuvre n’étant pas résolue, l’écosystème va devoir rendre ce métier plus attractif, ce qui aura forcément un impact sur les niveaux de rémunération. La mise en place plus stricte du mobility package, qui impose certaines contraintes sur l’exécution des transports, notamment au niveau de l’égalité salariale, va encore accélérer les défis auxquels l’écosystème est confronté.

Quelles mesures avez-vous prises pour accompagner vos clients chargeurs et transporteurs face à cette inflation ?

Pour faire face à ces défis, l’entièreté de l’écosystème du transport doit prendre ses responsabilités : chargeurs, transitaires, petits transporteurs et chauffeurs. Nous avons deux activités, une activité d’achat et revente de capacités aux chargeurs et une activité de marketplace pour faciliter les transactions entre chargeurs et transporteurs.

Sur la partie achats pour revente, où nous agissons en tant qu’intermédiaire entre les chargeurs et des transporteurs avec qui nous bénéficions d’accords tarifaires, nous avons pris des mesures immédiates pour aider ces derniers à faire face à l’augmentation des prix du carburant. Nous sommes passés, dès fin février, d’un modèle trimestriel d’indexation des coûts du transport sur les coûts du gazole à un ajustement hebdomadaire. Pour les transporteurs qui roulent en quasi-exclusivité avec notre plateforme, nous allons appliquer une augmentation de leur rémunération, hors carburant. Nous avons ouvert la discussion avec les chargeurs pour voir dans quelle mesure ils peuvent prendre à leur charge une part de ces évolutions. La plupart sont ouverts à ces discussions.

Mais nous sommes convaincus que, sur le moyen long terme, le cumul des événements actuels va être de nature à changer les business modèles, en particulier dans les transports urgents et imprévus.

« L’effet des hausses du mois de février ne se verra, dans les prix des chargeurs, qu’au mois de mai »

Avez-vous perçu des conséquences de l’augmentation des charges sur les transporteurs ?

Dès la fin du premier confinement, nous avons vu disparaître certains petits transporteurs et d’autres ont suspendu une partie de leur activité, ne voulant pas engager des coûts fixes importants, faute d’une confiance sur le long terme. Entre fin février et la première partie de mars, mettre leurs chauffeurs en congés en assumant les coûts fixes de location et d’assurance des camions restés au parking, générait moins de pertes que d’essayer de rouler pour des clients qui ne s’étaient pas encore engagés à prendre à leur charge une partie de ces augmentations.

Si le mois de mars a été très dur, le mois d’avril devrait marquer une stabilisation de la situation. Plusieurs Etats font des efforts pour stabiliser ou légèrement réduire ces surcoûts. Mais, étant donné qu’il y a plusieurs intermédiaires entre transporteurs et chargeurs, il y a toujours un décalage. L’effet des hausses du mois de février ne se verra, dans les prix des chargeurs, qu’au mois de mai.

« Les petits transitaires qui ne portent pas de valeur ajoutée particulière, notamment pour le chargeur vont voir leur activité diminuer »

En quoi consiste le changement de business model que vous évoquez ?

La mise en place du mobility package, en particulier est de nature à faire durablement basculer le modèle. Tous les éléments constitutifs du coût de transport vont s’afficher à la hausse. Mais les chargeurs ne sont pas prêts à assumer seuls 100 % de ces hausses. L’ensemble de l’écosystème du transport va être restructuré dans les prochaines années. Les petits transitaires qui ne portent pas de valeur ajoutée particulière, notamment pour le chargeur vont voir leur activité diminuer. Redspher, qui était à l’origine transporteur dans les années 80, est devenu transitaire dans les années 90-2000. Dans ce contexte, nous avons commencé une transition pour devenir ne plateforme digitale destinée à faciliter les transactions entre chargeurs et transporteurs. La technologie remplaçant les actions sans valeur ajoutée d’un transitaire.

Article original par Guillaume Trécan : https://www.republik-supply.fr/transport/route-fer/redspher-l-ecosysteme-du-transport-va-etre-restructure-dans-les-prochaines-annees.html